SOCODEVI a lancé le projet Natur’ELLES, le 2 mai à Toubacouda en présence des autorités de la région de Fatick, de la direction des aires marines protégées, du ministère de l’Environnement et du Développement durable, des partenaires et de l’ambassadrice du Canada au Sénégal.
Les mangroves des deltas du Sine-Saloum et de la Casamance sont reconnues mondialement pour leur rôle clé d’atténuation et d’adaptation des populations aux changements climatiques. Elles fournissent, en effet, de nombreux services environnementaux qui réduisent les risques climatiques. Malgré ce rôle stratégique, elles ont perdu près de la moitié de leur superficie, alors que leur restauration pourrait améliorer les conditions de vie d’environ 250 000 personnes.
L’ambassadrice du Canada, Marie-Geneviève Mounier, qui a assisté à la cérémonie de lancement du projet Natur’ELLES, a expliqué l’importance de cette initiative qui entre dans le cadre des objectifs stratégiques du Sénégal dans la protection et conservation de la biodiversité marine. Elle a surtout insisté sur l’appui qui sera apporté aux communautés vulnérables, particulièrement aux femmes qui n’ont pas accès aux connaissances, équipements et revenus et qui sont peu impliquées dans les espaces décisionnels régulant l’accès aux ressources naturelles.
Selon le directeur général de SOCODEVI, le projet Natur’ELLES, cherche à répondre efficacement aux défis socio-économiques liés aux changements climatiques auprès des communautés vulnérables et en particulier les femmes, soutenant la transformation et la valorisation durable des écosystèmes à mangrove des deltas du Sine-Saloum et de Casamance.
L’ambassadrice Marie-Geneviève Mounier en compagnie du directeur général de SOCODEVI
À propos de Natur’ELLES
Natur’ELLES a comme objectif d’améliorer les conditions des communautés vulnérables, particulièrement des femmes pêcheuses de la mangrove, en renforçant la biodiversité des écosystèmes de ces écosystèmes, tout en encourageant une gouvernance inclusive. Les activités du projet permettront d’améliorer les conditions de vie de 8 000 personnes, dont 6 000 femmes.
Un texte de Ndèye Mané Ba, responsable des communications pour le projet Natur’ELLES au Sénégal.